
Dès lors, n’est-il pas décevant que la Banque verte n’ait pas su nouer des liens «naturels» de partenariat avec ce «cousin» mutualiste canadien ? Et ce d’autant plus que le groupe DESJARDINS affiche une volonté de développement en Europe et plus particulièrement en France, un peu à l’étroit sur le territoire de sa «belle province».
Plus largement ,en ces temps de lancement du Projet de Groupe, et alors que le Crédit Agricole ambitionne de devenir «leader de la banque universelle de proximité en Europe», n’y aurait-il pas du sens à ce que ces développements se fassent en priorité en tissant des liens avec les grands réseaux mutualistes européens ? Cela présenterait, en outre, l’avantage de créer un véritable contrepoids au modèle de banque dominant, promu par les autorités de tutelle qui voient les Banques coopératives comme un modèle d’un autre temps. Modèle qui a pourtant su montrer sa robustesse dans la tempête financière que nous venons de traverser.
Alors, demain le Crédit Agricole : « Leader de la Banque coopérative Universelle de Proximité en Europe» ?